Il n’y a pas de hasard, fille du photographe des rues, j’écris souvent à partir d’images trouvées, collectées, offertes, collectionnées, elles deviennent des bouts de textes qui aux même parfois deviennent un livre.
Je ne sais pas écrire avec en tête un projet, j’écris et un jour l’architecture se met en place, le sujet apparaît. Frère ainsi est né d’une série de photos d’étendages (et merci Marine, François, Elise… qui ont enrichi cette collection). Merci à Estelle Aguelon qui dans ses illustration a gardé les draps blancs : le vide laissé par le bébé mort, et qui peu à peu s’efface derrière les jeux des enfants. Ces photos parfois je les montre quand j’interviens dans une classe. Puisque écrire, c’est prendre le temps de regarder. Les voici, les photos de Frère, dans l’ordre des textes, pour dire à mon père photographe des rues que je l’aimais, et pour vous dire à vous, mes quelques lecteurs que j’attends, si vous voulez m’en faire le cadeau, vos images, mais nul ne sait encore comment elle résonneront…